Patins à roulettes

La fédération de Roller se plaint de son manque de retentissement médiatique. Pourtant les différentes disciplines de « patin à roulettes » sont spectaculaires et pratiquées par d’excellents sportifs. Parmi les motifs invoquées comme cause probable de ce relatif désamour, il y a certainement le fait que le CIO ne lui a jamais offert l’accès aux Jeux Olympiques qui sont, comme chacun sait, une source considérable de reconnaissance officielle et donc de subventions, ainsi que d’accès aux grands médias. Il est vrai que les jeux d’été, auxquels pourrait prétendre le Roller, sont pléthoriques et que la concurrence est rude pour s’y faire accepter, alors que les jeux d’hiver où figurent depuis toujours le patin à glace manquent au contraire de disciplines nouvelles et crédibles.

Mais ceci ne doit pas nous faire oublier que le Roller est un sport exigeant et dont l’ancienneté

historique devrait faire pâlir de jalousie quelques sports nouvellement officialisés dont la pérennité est loin d’être acquise (non ! non ! Je ne nommerai personne)

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Albums souvenirs (Press-books)

Les souvenirs des carrières sportives sont quelquefois rassemblés par les sportifs eux-mêmes. C’est assez rare. En revanche, il n’est pas rare que des proches (parents, conjoint (e), enfants) pensent à rassembler les coupures de presse et les photographies qui les concernent. Il arrive plus souvent encore, que certains clubs conservent plusieurs années des albums, où les dirigeants successifs gardent soigneusement les hauts faits de leur association.

Notre conservatoire a la chance de se voir souvent offrir de tels press-books, par leurs propriétaires ou par des dirigeants de clubs qui préfèrent la sécurité de nos réserves aux aléas de la conservation, parfois négligente, de leurs successeurs.

Nous avons rassemblé dans cette galerie quelques exemples de ces collections. Comme on va le voir, ce sont des objets très divers qui vont de l’album souvenir imprimé, illustré de magnifiques tirages photographiques ( souvenirs de la rencontre US banque de France & le bank of England sports club) à un simple cahier où un collégien passionné par le Rugby à 13 colle soigneusement les photos de presse du championnat national (auquel il participera quelques années plus tard).

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Patinage sur glace

Le patinage a été le premier « sports d’hiver » admis aux Jeux Olympiques. Il l’a été avant même la création  des Jeux Olympiques d’hiver en 1924 à Chamonix. Lors des Jeux de Londres en 1908 plusieurs médailles furent attribuées en patinage artistique, notamment à l’anglaise Madge Syers et au suédois Salchow. Ce fut d’ailleurs, le patinage artistique qui draina la plus large part de l’adhésion populaire lors de ces jeux … d’été. Curieusement il n’y eut pas de patinage aux Jeux de Stockholm qui suivirent ceux de Londres, mais uniquement pour des raisons diplomatiques: les Jeux Olympiques de 1912 ne devant pas concurrencer les Jeux Nordiques de 1911.

Mais avant d’être « sportivisé » et sévèrement encadré par des règlements très contraignants, le patinage fut d’abord un moyen commode de se déplacer pour les anciennes populations nordiques, et aussi, peut-être surtout, un instrument de loisirs festifs, de promenades et de jeux. 





Maillots de clubs – Catalogue

Les premiers catalogues de marchands d’articles de sports constituent maintenant de précieuses archives pour ceux qui s’intéressent à l’histoire du sport et à l’évolution de ses moyens techniques. Le CPS en possède actuellement une cinquantaine. Le plus ancien est un catalogue de la Manufacture Française d’Armes et Cycles de St Etienne de 1899.

Au début du XX° siècle des marchands spécialisés dans le matériel pour les sportifs s’installèrent à Paris et dans les grandes villes de province et s’organisèrent pour la vente par correspondance. Les premiers étaient d’origine anglaise (ou le laissaient penser) comme Tunmer et Williams. Leurs catalogues nous ont permis de faire ce petit rappel en image de l’offre de maillots proposée aux footballeurs et Rugbymen français.

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Gravures

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Chaussures

Les premiers footballeurs, aussi bien les joueurs de « Rugby » que les joueurs « d’association », portaient des bottines montantes qui ne comportaient pratiquement aucun perfectionnement technique. Puis rapidement on renforça les semelles avec des crampons et des barrettes qui permirent de moins glisser sur les terrains boueux de l’hiver. Les sportifs provinciaux faisaient adapter leurs chaussures montantes par des cordonniers locaux mais ils purent très vite commander des chaussures aux maisons parisiennes qui leur proposaient des souliers de fabrications standardisées qui correspondaient mieux aux exigences de ces nouveaux sports d’équipe. Le CPS possèdent plusieurs paires de chaussures de football et de rugby qui nous permettent d’illustrer ici quelques étapes de cette évolution technique.

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Raquettes de tennis

Formons deux équipes, par exemple ceux du quartier du moulin à vent contre ceux du marché aux cochons, ou bien les jeunes contre les vieux ou encore les mariés contre les célibataires. Traçons sur la place une ligne entre nos deux camps et jouons à nous renvoyer la balle en essayant de marquer des points. On précisera les règles en jouant, ce qui est important pour le moment c’est de renvoyer la balle loin et vite. Bravo ! Nous venons de réinventer le jeu de trinquet ou un autre des innombrables jeux qui se pratiquaient jadis dans toutes les provinces et dans tous les pays du monde.

Il nous faut renvoyer la balle le plus fort possible ? Alors aidons nous de ce qui nous tombe sous la main, un gros bâton par exemple. Ou mieux, inventons des instruments mieux adaptés : un lourd brassard en bois (« gioco dei bracciale » qui se jouait en Italie et … à Carpentras), un panier en osier (la pelote basque), un tambourin (encore pratiqué dans le Languedoc) et bientôt une raquette en bois tendue de cordelettes. Encore Bravo ! Nous avons réinventé le tennis!

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